En l’absence de solutions permettant à un conducteur d’être reclassé (mutation sur un emploi sédentaire, actions de formation...), l’employeur peut envisager la rupture du contrat de travail soit par licenciement pour cause réelle et sérieuse dans la mesure où le retrait perturbe la marche normale de l’entreprise (CA Douai 10-5-1972), soit pour cause de force majeure, le retrait définitif caractérisant l’impossibilité absolue pour le salarié de poursuivre sa prestation de travail (Cass. soc. 31-3-1978).
Il faut, bien entendu, que la conduite fasse partie intégrante du travail et que le permis ne soit pas retiré pour cause d’inaptitude physique (voir UA 2.6.6).