La retraite complémentaire est liquidée sur demande expresse et écrite du participant, sans exigence de condition minimale de durée d'activité et justifiant d'avoir cessé d'exercer toute activité salairiée sauf préretraite progressive.
À partir de 65 ans, les droits sont servis à taux plein.
À partir de 60 ans, l'allocation est servie avec ou sans abattement selon les conditions suivantes :
– sans abattement, les inaptes au travail et assimilés (anciens combattants, déportés, etc.) ;
– les salariés justifiant de 150 trimestres de cotisations, ayant fait liquider au taux plein leur retraite du régime général et considérés comme en activité (personnes cessant une activité salariée à partir de 59 ans et 6 mois et justifiant 6 mois de salaire au cours des 12 mois précédant le jour de la cessation, chômeurs indemnisés, RMIstes, etc.) ;
– avec abattement définitif, pour les droits Unirs liquidés entre 60 et 65 ans alors que les conditions ne sont pas remplies.
22 % à 60 ans ; 17 % à 61 ans ; 12 % à 62 ans ; 8 % à 63 ans ; 4 % à 64 ans.
Si la pension de vieillesse Sécurité sociale est située entre 25 et 50 % et le bénéficiaire est salarié ou assimilé au moment de la retraite, les droits Unirs subissent un abattement spécifique défini selon l'âge et le nombre de trimestres pris en compte.
Toute reprise d'activité salariée doit être signalée.
L'allocation est suspendue si les revenus de cette activité ajoutés à l'ensemble des pensions excèdent le dernier salaire.
Des avantages de reversion sont versés aux ayants droit :
– veuves d'au moins 50 ans ou invalides ou ayant la charge d'au moins deux enfants (60 % des droits acquis) ;
– orphelins de père et de mère : 50 % des droits acquis, etc.