L'obligation des employeurs est double :
– déduire de la rémunération brute des salariés le montant des cotisations, dites ouvrières, leur incombant (versement d'une rémunération nette) ;
– verser, à des échéances variables selon l'importance de l'entreprise, les cotisations précomptées sur les salaires ainsi que celles mises à la charge des entreprises, cotisations dites patronales (voir UI 1.1.4 et UY).
La prise en charge éventuelle de la cotisation ouvrière par l'employeur constitue pour le salarié un complément de rémunération à réintégrer dans l'assiette des cotisations.
Exemple d'un salaire brut de 1 220 € auquel correspond une cotisation de 71,96 € pour le salarié. Si l'employeur conserve à sa charge cette dette du salarié, il paiera 1 220 € à ce dernier mais devra cotiser sur une assiette majorée (1 220 € + 71,96 €).