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La grève est un arrêt collectif et concerté du travail – quels que soient le moment choisi, sa durée et le nombre de participants
– entrepris par les salariés en vue de faire pression sur l’employeur (ou les pouvoirs publics) pour la défense de leurs droits.
La doctrine a établi une conception maximale : le droit de grève est par essence « insusceptible d’abus et incompatible en toute occurrence avec la commission de faute » et une conception extensive : admission de la faute hors contrat.
La conception majoritaire affirme que « tout droit ne peut s’exercer qu’au sein de l’ordre public et de l’État », d’où la nécessité de limiter l’exercice du droit de grève pour éviter les empiétements sur les autres droits.
Mais à l’exception des services publics (voir UF 2.4), le législateur n’a pu jusqu’à présent fixer les conditions de son exercice et seuls les tribunaux établissent, depuis bientôt 40 ans, une jurisprudence abondante dont nous essaierons de tirer quelques
principes généraux.