Pour vous offrir la meilleure expérience possible, ce site utilise des cookies. En utilisant notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies. Nous avons publié une nouvelle politique de cookies, dont vous devriez prendre connaissance pour en savoir plus sur les cookies que nous utilisons. Voir la politique des cookies.

 

  Le salaire à prendre en considération pour la comparaison avec le Smic est celui qui correspond à une heure de travail effectif compte tenu des avantages en nature et des majorations diverses ayant le caractère de fait d'un complément de salaire, à l'exclusion des sommes versées à titre de remboursement de frais, des majorations pour heures supplémentaires prévues par la loi et, pour la région parisienne, de la prime de transport.

   Sont donc à inclure dans la rémunération effective pour vérifier que le Smic est atteint :

– les avantages en nature, selon leur coût réel ou leur évaluation forfaitaire ;

– les primes liées au rendement individuel ou calculées sur le rendement de l'équipe (Cass. soc. 30-03-1994) ;

– les primes et gratifications annuelles pour le seul mois au cours duquel elles sont versées ;

– les commissions et salaires indirects.

   Sont par contre à exclure :

– les remboursements de frais professionnels ;

– les majorations pour heures supplémentaires et les majorations conventionnelles pour travail de nuit, dimanche ou jours fériés ;

– la participation et l'intéressement ;

– les primes d'ancienneté (Cass. soc. 12-11-1992) et d'assiduité (Cass. soc. 17-03-1988, Cass. soc. 12-11-1992) ;

– les libéralités (primes et gratifications non obligatoires) ;

– les primes accordées en raison des conditions particulières de travail (Circ. minist. 29-07-1981) : primes de danger, de hauteur, de salissure, de froid...