Le Smic assure aux salariés dont les rémunérations sont les plus faibles :
– la garantie de leur pouvoir d’achat ;
– leur participation au développement économique de la nation.
Dans cette optique, le législateur a estimé que :
– l’accroissement annuel du pouvoir d’achat du Smic ne pouvait être inférieur à la moitié de l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires horaires moyens enregistrés par l’enquête trimestrielle du Travail ;
– les relèvements annuels successifs du Smic devaient tendre à éliminer toute distorsion durable entre la progression de ce salaire et l’évolution des conditions économiques générales et des revenus.